Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles
La violence domestique à l’égard des femmes et filles est un phénomène d’ampleur quelque soit la zone géographique et le milieu social. En Europe, 12 à 15 % des femmes sont quotidiennement victimes de violences domestiques. Depuis les années 1990, le Conseil de l’Europe s’emploie à promouvoir activement la protection des femmes contre la violence fondée sur le genre.
Toulouse Métropole est engagée depuis plusieurs années dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Les rendez-vous autour de la journée internationale du 25 novembre sont l’occasion de s’informer, prévenir, et se recueillir, découvrez le programme en cliquant ici.
Une marche solidaire contre les violences faites aux femmes
Le 26 novembre à partir de 18h30, la Mairie et la Métropole invitent les citoyennes, les citoyens, et l’ensemble des acteurs associatifs et institutionnels à participer à une marche solidaire pour dire « STOP aux violences faites aux femmes et aux filles ». La marche démarrera place des Carmes se terminera à la stèle en mémoire des femmes victimes de violences où se tiendra le temps de recueillement (esplanade Alain Savary).
Cette journée de sensibilisation a été instaurée le 25 novembre 1999 par l’Organisation des Nations Unies (ONU). La date du 25 novembre a été choisie en mémoire des trois sœurs Mirabal, militantes dominicaines brutalement assassinées sur les ordres du chef d’État, Rafael Trujillo.
Découvrez la publication SOS Femmes, un petit format qui donne des informations pratiques aux femmes victimes de violences ou aux témoins de ces violences. Vous y trouverez des contacts directs pour alerter en cas d’urgence mais aussi de très nombreuses coordonnées d’associations qui proposent un accompagnement, un hébergement ou un soutien. Pour consulter cette publication, cliquez ici. Des exemplaires papier sont disponibles à l’accueil de l’hôtel de ville.
Les différentes formes de violence
Dans les espaces publics, dans l’environnement professionnel, dans les transports, dans les institutions, dans les milieux scolaires, sportifs, culturels ou de loisirs, les femmes vivent une multitude de violences.
- Violences psychologiques : harcèlement, humiliations, chantages, dévalorisation, intimidation, phénomène de réputation, images et propos diffamants, lesbophobie, etc.
- Violences verbales : injures, insultes, menaces, etc.
- Harcèlement dans l’espace public.
- Violences sexistes et sexuelles : attouchements, agressions sexuelles, harcèlement sexuel, viols, pornographie, images dégradantes, mutilations génitales, prostitution forcée, etc.
- Violences physiques : gifles, coups, morsures, tortures, séquestrations, utilisation d’armes, bousculades, mutilations, etc.
- Violences économiques et sociales : plafond de verre, temps partiel imposé, paupérisation, inégalités salariales, discriminations à l’embauche, discriminations liées à l’état de grossesse ou de maternité, etc.
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Violences administratives : dépôts de plaintes compliqués ou refusés, traitements inégalitaires dans le cadre de démarches administratives ou non accès aux services publics (santé, sport, justice, enseignement, etc.).
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Cyber-violences : cyber-intimidation, cyber-harcèlement, vengeance pornographique, cyber-porno-criminalité, publicités pop-up (fenêtre s’ouvrant sur votre page internet) à caractère sexuel, etc.
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Violences liées à l’âge : discriminations à l’égard des seniors, insupportable de l’âge, etc.